Nouveau Famille de tutelle chien-guide aveugle à Selommes.

Nous avons le plaisir de vous informer que  Madame Vanessa BERTHEREAU et Monsieur Raphael MICHALON, résidant à Selommes, sont désormais famille de tutelle de VELDA, élève chien-guide d’aveugle du Centre Indépendant d’Education (CIE) chiens-guides du cœur (association loi 1901 reconnue d’intérêt général), au sein de notre ville.

Le rôle de la famille de tutelle d’un chien-guide d’aveugle est de socialiser et d’éduquer ce chiot afin de le préparer à sa vie future de chien-guide d’aveugle et donc de l’emmener partout avec elle. En tant qu’élève chien-guide d’aveugle, il bénéficie des mêmes droits qu’un chien-guide en activité concernant l’accès aux lieux recevant du public et aux transports en communs.

Les familles d’accueil constituent des maillons indispensables de la longue chaîne de solidarité qui aboutit à la remise gratuite d’un chien-guide d’aveugle à une personne déficiente visuelle.

 

 

Le K-Fé de la Houzée

Le café associatif est situé 7 place de la Mairie à Selommes .

Le président, Maurice Bodin

Horaire d’ouverture

  • Le mercredi 19h-20h30
  • le 4eme dimanche de chaque mois (jour du marché) 9h-12h

Cotisation : 10 €

Cotisation ponctuelle : 0.50 €

Renseignements :

Maurice Bodin : 06 60 11 38 04

mail : bodin.maurice@club-internet.fr

 

Galerie photos patrimoine

Le lavoir

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A partir de la source qui l’alimente, le lavoir possède plusieurs bassins.
Les femmes qui faisaient la lessive  s’appelaient les « laveuses » ou « lavandières ».
Elles s’agenouillaient dans des boîtes pour frotter et rincer leur lessive.

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Le Retable de l’Eglise Notre Dame

Un magnifique retable représentant l’Assomption de la Vierge orne le mur du chevet. Inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1974, ce retable majeur date du 18ème siècle. Il a été restauré en 2012. _ Les retables se développent à partir du Moyen Age en ayant plutôt une dimension décorative liée à la fonction religieuse. _ Le Concile de Trente (1545-1563), au cours duquel l’Église catholique romaine doit répondre à des questions de réforme interne soulevées tant par les protestants que par ses propres membres, encourage la création artistique comme support de dévotion mais également comme outil d’enseignement pour une masse peu instruite. _ Mais c’est au 17ème et 18ème siècle que le retable prend de l’importance, il devient une véritable oeuvre d’art. _ L’art baroque (naissance : fin 16ème s. début 17ème s.) s’est concentré sur les saints, la Vierge Marie et sur des épisodes bien connus de la Bible. Par opposition à la peinture de la Renaissance qui montre habituellement le moment précédant un événement important, les artistes baroques choisissent le point le plus dramatique, le moment où l’action se produit (c’est tout à fait le cas pour notre retable !). L’art baroque est réputé pour évoquer l’émotion et la passion et non la rationalité et le calme qui se dégage de la peinture de la Renaissance. _ _ retable

L’Eglise Notre Dame

Au 11ème s. l’église est construite avec 80% de pierres de calcaire de Beauce et 20% de craie (+ quelques éléments de grès roussard).
Les pierres de taille des entourages des portes et fenêtres sont pratiquement toutes en craie. La décoration du chevet Est de l’église où l’on peut admirer la richesse du décor obtenu par l’appareillage des pierres a eu un recours exclusif à la craie, vraisemblablement importée de la vallée du Loir.

L’abbé BRISSET nous dit : « La voûte est lambrissée en forme de berceau et les murailles sont couvertes de fresques » (à cette époque bien sûr !)

Au 12ème siècle, une nouvelle campagne de travaux a lieu. Ils sont liés à l’installation du prieuré.
Les principaux travaux sont :

  Construction de l’avant-corps de la façade ouest (voir photo ci-contre) ;

  Pour renforcer l’église, les contreforts d’angles ont été reconstruits ainsi que les angles séparant la nef et le chœur.

Construction de la tour : de par sa taille, cette tour est construite comme les donjons de la même époque. L’accès au 1er étage, l’emplacement des fenêtres indiquent que cette tour était non-pas le clocher mais l’habitation des premiers prieurs-curés de la paroisse.

Madame Joëlle FALLOT écrit : « quant au clocher, d’après l’Abbé BRISSET, (à cette époque), il se trouve sur le toit de l’église entre la nef et le chœur. Il s’appuie sur un croquis découvert dans un cartonnier de la Collégiale Saint-Georges de Vendôme. »

A la fin de la guerre de cent ans, par manque d’entretien, beaucoup d’édifices religieux sont dans un grand état de délabrement. A la fin du 15ème s. (dont période Louis XI) et au début du 16ème s., la prospérité étant retrouvée, d’importants travaux de restauration ont pu être engagés :

  • _ La charpente est reconstruite ; pour cela, il a fallu rehausser les pignons.
  • _ Une voûte en lambris est construite surtout pour l’isoler des rigueurs de l’hiver et des chaleurs de l’été. Cette voûte est à entraits décorés : près des murs, des monstres avalent la poutre.

    « Lorsque le toit est remonté, le clocher est transposé sur la vieille tour qui se transforme en cage de beffroi en utilisant ses trois pans de murs restants (suite à la destruction partielle de la tour ainsi que du mur ouest). » d’après Madame FALLOT
  • Une galerie qui occupe toute la façade est construite.
  • Pour mieux éclairer le chœur et la nef, 2 grandes fenêtres de style gothique flamboyant sont ouvertes.

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