Le K-Fé de la Houzée

Le président, Maurice Bodin

Horaire d’ouverture

  • Le mercredi 18h-21h30
  • Le vendredi 18h30-22h30
  • Fermé le samedi

Cotisation : 10 €

Cotisation ponctuelle : 0.50 €

Renseignements :

Maurice Bodin : 06 60 11 38 04

mail : bodin.maurice@club-internet.fr

 

Galerie photos patrimoine

Le lavoir

journee-du-patrimoine-2013-055

A partir de la source qui l’alimente, le lavoir possède plusieurs bassins.
Les femmes qui faisaient la lessive  s’appelaient les « laveuses » ou « lavandières ».
Elles s’agenouillaient dans des boîtes pour frotter et rincer leur lessive.

plan-lavoir

Le Retable de l’Eglise Notre Dame

Un magnifique retable représentant l’Assomption de la Vierge orne le mur du chevet. Inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1974, ce retable majeur date du 18ème siècle. Il a été restauré en 2012. _ Les retables se développent à partir du Moyen Age en ayant plutôt une dimension décorative liée à la fonction religieuse. _ Le Concile de Trente (1545-1563), au cours duquel l’Église catholique romaine doit répondre à des questions de réforme interne soulevées tant par les protestants que par ses propres membres, encourage la création artistique comme support de dévotion mais également comme outil d’enseignement pour une masse peu instruite. _ Mais c’est au 17ème et 18ème siècle que le retable prend de l’importance, il devient une véritable oeuvre d’art. _ L’art baroque (naissance : fin 16ème s. début 17ème s.) s’est concentré sur les saints, la Vierge Marie et sur des épisodes bien connus de la Bible. Par opposition à la peinture de la Renaissance qui montre habituellement le moment précédant un événement important, les artistes baroques choisissent le point le plus dramatique, le moment où l’action se produit (c’est tout à fait le cas pour notre retable !). L’art baroque est réputé pour évoquer l’émotion et la passion et non la rationalité et le calme qui se dégage de la peinture de la Renaissance. _ _ retable

L’Eglise Notre Dame

Au 11ème s. l’église est construite avec 80% de pierres de calcaire de Beauce et 20% de craie (+ quelques éléments de grès roussard).
Les pierres de taille des entourages des portes et fenêtres sont pratiquement toutes en craie. La décoration du chevet Est de l’église où l’on peut admirer la richesse du décor obtenu par l’appareillage des pierres a eu un recours exclusif à la craie, vraisemblablement importée de la vallée du Loir.

L’abbé BRISSET nous dit : « La voûte est lambrissée en forme de berceau et les murailles sont couvertes de fresques » (à cette époque bien sûr !)

Au 12ème siècle, une nouvelle campagne de travaux a lieu. Ils sont liés à l’installation du prieuré.
Les principaux travaux sont :

  Construction de l’avant-corps de la façade ouest (voir photo ci-contre) ;

  Pour renforcer l’église, les contreforts d’angles ont été reconstruits ainsi que les angles séparant la nef et le chœur.

Construction de la tour : de par sa taille, cette tour est construite comme les donjons de la même époque. L’accès au 1er étage, l’emplacement des fenêtres indiquent que cette tour était non-pas le clocher mais l’habitation des premiers prieurs-curés de la paroisse.

Madame Joëlle FALLOT écrit : « quant au clocher, d’après l’Abbé BRISSET, (à cette époque), il se trouve sur le toit de l’église entre la nef et le chœur. Il s’appuie sur un croquis découvert dans un cartonnier de la Collégiale Saint-Georges de Vendôme. »

A la fin de la guerre de cent ans, par manque d’entretien, beaucoup d’édifices religieux sont dans un grand état de délabrement. A la fin du 15ème s. (dont période Louis XI) et au début du 16ème s., la prospérité étant retrouvée, d’importants travaux de restauration ont pu être engagés :

  • _ La charpente est reconstruite ; pour cela, il a fallu rehausser les pignons.
  • _ Une voûte en lambris est construite surtout pour l’isoler des rigueurs de l’hiver et des chaleurs de l’été. Cette voûte est à entraits décorés : près des murs, des monstres avalent la poutre.

    « Lorsque le toit est remonté, le clocher est transposé sur la vieille tour qui se transforme en cage de beffroi en utilisant ses trois pans de murs restants (suite à la destruction partielle de la tour ainsi que du mur ouest). » d’après Madame FALLOT
  • Une galerie qui occupe toute la façade est construite.
  • Pour mieux éclairer le chœur et la nef, 2 grandes fenêtres de style gothique flamboyant sont ouvertes.

    bb-043

Le Dolmen de Cornevache

Elément protégé : Dolmen de Cornevache, y compris une bande de terrain de 2,50 m autour (cadastre H 132). Propriété privée.
Classement par arrêté du 31 mars 1980 (Fiche Mérimée : PA00098602)
Périodes de construction : Néolithique

Un dolmen est une construction mégalithique préhistorique constituée d’une ou plusieurs grosses dalles de couverture (tables) posées sur des pierres verticales qui lui servent de pieds (les orthostates). Le tout est originellement recouvert, maintenu et protégé par un amas de pierres et de terre nommé tumulus. Les dolmens sont généralement interprétés comme des monuments funéraires ayant abrité des sépultures collectives.

Il faut se débarrasser d’une légende popularisée par la célèbre bande dessinée « Astérix le Gaulois ». Les menhirs et dolmens ne sont pas l’œuvre des Gaulois, ni des Celtes mais datent du Néolithique.

Jusqu’à la fin du Paléolithique, les humains s’alimentent en pratiquant la chasse ou la pêche, et en cueillant des plantes ou des fruits. Ce sont des cueilleurs-chasseurs nomades qui suivent les mouvements de la faune chassée.

Ils établissent des campements temporaires en fonction de leur zone de chasse et des saisons.

En quelques milliers d’années l’homme va passer du statut de prédateur à celui de producteur. Il va tenter de dominer la nature et de la transformer pour mieux l’utiliser.

Le Néolithique correspond à une époque des temps préhistoriques que l’on situe aujourd’hui entre – 6 000 et -3 000 avant J-C. Il se situe à l’Âge de la pierre polie, entre le Paléolithique (Âge de la pierre taillée) et l’Âge du bronze.
Durant cette période, ce sont les bases du mode de vie de l’être humain qui sont modifiées : économie, habitat, pratique funéraire, activités professionnelles …
Il domestique et élève des animaux : mouton, chèvre, porc tout en continuant de chasser le chevreuil, le cerf et le sanglier. Il invente l’arc et la flèche, il apprend à semer, labourer, irriguer.

Ayant la possibilité d’engranger des réserves, l’homme se sédentarise et se regroupe dans des villages. La division du travail et l’existence d’une hiérarchisation permettent à une partie de la population de se consacrer à l’artisanat. D’abord pour le besoin du village, la plupart travaille la céramique, le tissage et la vannerie puis fait du troc avec des groupes plus éloignés. C’est le début du commerce.

La sédentarisation entraîne l’obligation d’une « gestion de la mort ». Les premières sépultures en fosse sont individuelles, avant que n’apparaissent les sépultures collectives que sont les dolmens entre 2200 et 1800 av. J-C.

«  …. Cette période néolithique voit une implantation humaine prioritaire sur les vallées du Loir, de la Houzée et du Réveillon, sur les zones de plateau avec au sud Crucheray, Villetrun et à l’est Epiais, Sainte-Gemmes. » Claude Leymarios – Patrimoine dans votre commune – Selommes Spécial 20 ans.

img-1793

Château de Pointfonds

_

Les premiers seigneurs de Selommes s’appelaient les Tibivilliers.

Ils résidaient au Château de Pointfonds construit vers 1430 sur l’emplacement d’un premier château plus ancien.

Au dessus de la porte d’entrée du château, une plaque de bois a été gravée récemment. Il y est écrit  : «  Moeris Tibi Villerlus  »
Cette inscription correspond à : « Ici tu es le bienvenu  »

L’histoire de Selommes se confond avec l’Histoire de France quand Louis XI vint séjourner à Selommes

_img-1828